Incompréhension
J'en cauchemardais la nuit depuis -au moins- une semaine. C'est devenu réalité hier.
Je ne comprends pas (plus?) ce que je lis. J'ai "buté" sur Rhinocéros de Ionesco et ça me rend folle. Je ne comprends pas les enjeux du texte. Encore moins le sens. Et je ne me suis même pas extasié sur la beauté du texte. Oui, si au moins j'avais pu dire : "certes, je n'ai rien compris mais qu'est-ce que c'est beau !!!!" avec les yeux dans le vague, la bave qui coule et le poil brillant, j'aurais été moins vexée.
J'ai pleuré bêtement devant mon livre après ma lecture laborieuse. J'ai pleuré de rage, de vexation. J'ai pleuré -aussi- parce que j'ai beau ne rien avoir saisi dans "l'histoire" (il y avait une histoire?), j'ai quand même trouvé le moyen d'être émue. Qui a dit que je pleurais pour un oui pour un non, en ce moment?
J'ai lu les dossiers à la fin du livre pour "éclairer" le texte. J'ai lu des tas de pages internet. J'ai demandé à une autre future hypokhâgneuse si elle l'avait lu et compris. La réponse était non. Du coup elle l'a parcouru cette nuit (oui, j'ai des amies formidables ! ) et si elle n'a pas compris elle a au moins des idées, des pistes, des propositions. Elle a tenté de m'expliquer à 6h25 ce matin; je pleurais au téléphone face à mon idiotie.
Je ne veux pas d'explications, je crois. Je me braque à la moindre tentative. Je doute.
Je doute de moi. Que vais-je faire en prépa si je suis incapable de saisir les enjeux d'un texte "classique". Pour la première fois, toute la nuit, j'ai songé à renoncer à l'hypokhâgne. Au petit matin, les doutes et les angoisses étaient toujours là. Ils sont toujours là.
Je suis une future hypokhâgneuse idiote et je n'assume absolument pas.
Je ne comprends pas (plus?) ce que je lis. J'ai "buté" sur Rhinocéros de Ionesco et ça me rend folle. Je ne comprends pas les enjeux du texte. Encore moins le sens. Et je ne me suis même pas extasié sur la beauté du texte. Oui, si au moins j'avais pu dire : "certes, je n'ai rien compris mais qu'est-ce que c'est beau !!!!" avec les yeux dans le vague, la bave qui coule et le poil brillant, j'aurais été moins vexée.
J'ai pleuré bêtement devant mon livre après ma lecture laborieuse. J'ai pleuré de rage, de vexation. J'ai pleuré -aussi- parce que j'ai beau ne rien avoir saisi dans "l'histoire" (il y avait une histoire?), j'ai quand même trouvé le moyen d'être émue. Qui a dit que je pleurais pour un oui pour un non, en ce moment?
J'ai lu les dossiers à la fin du livre pour "éclairer" le texte. J'ai lu des tas de pages internet. J'ai demandé à une autre future hypokhâgneuse si elle l'avait lu et compris. La réponse était non. Du coup elle l'a parcouru cette nuit (oui, j'ai des amies formidables ! ) et si elle n'a pas compris elle a au moins des idées, des pistes, des propositions. Elle a tenté de m'expliquer à 6h25 ce matin; je pleurais au téléphone face à mon idiotie.
Je ne veux pas d'explications, je crois. Je me braque à la moindre tentative. Je doute.
Je doute de moi. Que vais-je faire en prépa si je suis incapable de saisir les enjeux d'un texte "classique". Pour la première fois, toute la nuit, j'ai songé à renoncer à l'hypokhâgne. Au petit matin, les doutes et les angoisses étaient toujours là. Ils sont toujours là.
Je suis une future hypokhâgneuse idiote et je n'assume absolument pas.