On respire, et on reprend.
Après deux jours de passage à vide, je retrouve peu à peu l'envie, le plaisir, de l'hypokhâgne. J'ai sérieusement songé à tout envoyer promener. Mes livres puf, Montaigne, La France en Europe, Sirinelli, Veyne, et même ma grammaire de grec. En deux jours, j'ai envisagé tout et n'importe quoi. Et puis, je suis restée. Je suis restée parce que malgré tout, j'avais conscience que mon état était le produit d'une mauvaise alimentation, d'une nuit de 4h entre mardi et mercredi, et d'une semaine particulièrement chargée.
Alors, "on" m'a forcée à dormir. Je suis sortie hier soir, et même si cela avait encore un rapport avec le boulot, ça m'a fait du bien. J'ai mangé aussi. J'ai dormi encore.
Forcément, ce matin, j'étais beaucoup moins nerveuse, fatiguée, stressée, triste. J'ai eu de la chance d'avoir des gens me remettant un peu (beaucoup) les idées en place. Bon, il y en a eu (une) d'autre pour me dire que si je n'étais pas capable de tenir un mois sans craquer, je n'étais pas faite pour ça. Dans le même genre, j'ai eu droit à : "Tu restes en prépa par manque de courage. Tu n'oses pas prendre la décision de partir."
Je crois qu'il faut une petite dose de courage pour rester, quand même. Parce que non, ce n'est pas facile tous les jours. Oui, il y a des jours où j'ai des envies de donner des jeter mes livres par la fenêtre, où j'ai mal à la tête de trop apprendre, où j'envie ceux qui ont "une vie normale" (dixit une copine de classe). Je pense qu'il faut autant de courage pour partir que pour rester. Rester est AUSSI un choix et pas forcément la solution de facilité.
Je ne sais pas trop comment conclure cet article. Peut-être en disant juste que ce matin, sur le classement de la classe, en face de la case "Major", il y avait mon nom.
Alors, "on" m'a forcée à dormir. Je suis sortie hier soir, et même si cela avait encore un rapport avec le boulot, ça m'a fait du bien. J'ai mangé aussi. J'ai dormi encore.
Forcément, ce matin, j'étais beaucoup moins nerveuse, fatiguée, stressée, triste. J'ai eu de la chance d'avoir des gens me remettant un peu (beaucoup) les idées en place. Bon, il y en a eu (une) d'autre pour me dire que si je n'étais pas capable de tenir un mois sans craquer, je n'étais pas faite pour ça. Dans le même genre, j'ai eu droit à : "Tu restes en prépa par manque de courage. Tu n'oses pas prendre la décision de partir."
Je crois qu'il faut une petite dose de courage pour rester, quand même. Parce que non, ce n'est pas facile tous les jours. Oui, il y a des jours où j'ai des envies de donner des jeter mes livres par la fenêtre, où j'ai mal à la tête de trop apprendre, où j'envie ceux qui ont "une vie normale" (dixit une copine de classe). Je pense qu'il faut autant de courage pour partir que pour rester. Rester est AUSSI un choix et pas forcément la solution de facilité.
Je ne sais pas trop comment conclure cet article. Peut-être en disant juste que ce matin, sur le classement de la classe, en face de la case "Major", il y avait mon nom.